Les migrants
Série :
Le reste du mondeOn ne migre pas par plaisir, on ne migre que par nécessité absolue.
J'éprouve toujours une immense mélancolie à voir passer les oiseaux migrateurs, l'automne, quand les ciels se déchirent et s'entortillent sur eux-mêmes, dans un ballet tourbillonnant qui amène la pluie, les feuilles qui tombent, et puis la nuit, le froid, la mort cérébrale. Tout ce que fuient les oiseaux migrateurs, tout ce que fuient les migrants.
Automne 2018
Plume et encre de Chine
28 cm x 18 cm